Les jeunes au coeur de l'action climatique: 2e échange entre les ministres Meisch et Wilmes et des élèves du secondaire

Le 26 novembre 2025, près de 150 élèves issus de cinq lycées luxembourgeois – l'Athénée de Luxembourg, le Lycée Robert Schuman, l'École nationale des adultes, le Nordstad-Lycée Diekirch et l'Atert-Lycée Redange – ont participé à une rencontre consacrée au bilan de la COP30 et au rôle de la jeunesse dans l'action climatique.

Ce deuxième échange entre Serge Wilmes, ministre de l'Environnement, du Climat et de la Biodiversité, et Claude Meisch, ministre de l'Éducation nationale, de l'Enfance et de la Jeunesse, et des élèves des classes supérieures, a permis d'aborder en profondeur les principaux résultats de la COP30 à Belém et leurs implications pour le Luxembourg.

Introduite par Marc Dosser, directeur adjoint de l'Athénée de Luxembourg, la rencontre visait à renforcer le dialogue et la sensibilisation. Elle a offert aux jeunes un cadre pour exprimer leurs préoccupations, partager leurs idées et s'impliquer activement dans les discussions autour des politiques climatiques.

À cette occasion, le ministre Serge Wilmes a insisté sur l'importance de donner une place centrale aux jeunes dans la lutte contre le changement climatique: "La voix des jeunes est essentielle dans l'élaboration des politiques climatiques et les négociations internationales, car ce sont eux et les générations futures qui feront face aux impacts du changement climatique. Leur présence à la COP cette année était cruciale. J'ai eu l'occasion d'échanger avec des élèves avant et après la conférence, notamment aujourd'hui à l'Athénée. Ces échanges ont été très enrichissants, et je suis impressionné par la qualité des connaissances et l'énergie des étudiants."

La séance s'est poursuivie avec l'intervention des jeunes déléguées au climat, Lara Bertemes (2025-26) et Frida Thorsteinsdottir (2024-25), qui ont présenté une synthèse des décisions de la COP30. Elles ont mis en avant l'absence de feuille de route pour la transition énergétique, les avancées du Global Goal on Adaptation, le rôle essentiel de la science pour guider l'action politique et les limites persistantes en matière d'ambition climatique. Leur intervention a également permis d'expliquer les répercussions de ces résultats pour la communauté internationale et pour les jeunes, ainsi que de mettre en lumière les initiatives de la société civile, les contributions des side events et les engagements auxquels le Luxembourg a souscrit.

Lara Bertemes: "Malgré les résultats décevants de la COP, j'ai quitté Belém avec un sentiment d'espoir. Lors de la COP, nous avons travaillé avec des délégués de la jeunesse de l'UE et des pays du Sud, et avec le soutien des jeunes du Luxembourg, nous pouvons faire pression pour obtenir des résultats plus ambitieux l'année prochaine. Les élèves présents aujourd'hui à l'Athénée m'ont inspiré: ils connaissent bien le changement climatique et ont posé de nombreuses questions pertinentes. C'est le genre d'engagement dont nous avons besoin de la part des jeunes."

Frida Thorsteinsdottir: " Ce type d'échanges entre les jeunes et les responsables politiques est extrêmement important. Ce sont les jeunes qui seront les plus touchés par les effets du changement climatique au cours de leur vie. C'est pourquoi il est important que notre voix soit entendue et que les jeunes s'informent autant que possible sur le changement climatique et sur les mesures que nous pouvons prendre pour y remédier."

Dans la continuité de ces échanges, le Youth 4 Climate Action Team, une équipe d'élèves qui s'engage pour l'action climat, a partagé son expérience sur le terrain. Les élèves ont illustré, par des exemples concrets, la manière dont ils s'engagent dans la transition écologique au sein de leur établissement et au-delà.

En conclusion, le ministre Claude Meisch a souligné: "Dans la lutte contre le changement climatique, nous ne pourrions avoir de meilleurs alliés que les jeunes qui s'engagent dans nos écoles à travers le pays. Il est désormais essentiel de traduire cet engagement en des gestes et des comportements quotidiens, à l'école comme en dehors. C'est pourquoi nous considérons que l'éducation au climat ne doit pas se limiter à certains cours, mais être intégrée dans l'ensemble des dimensions de la vie scolaire, en impliquant les élèves, les enseignants et toute la communauté scolaire. J'encourage vivement les jeunes à continuer de faire entendre leur voix: leurs arguments et leur énergie sont indispensables pour façonner l'avenir de notre planète."

Cette rencontre s'est tenue dans un contexte particulièrement significatif: lors de la COP30, le Luxembourg a été désigné lauréat du premier True Young Award, un prix européen décerné par le réseau des Climate Youth Delegates pour récompenser le pays qui s'est le plus engagé en faveur de la participation des jeunes dans la gouvernance climatique internationale.

Communiqué par le ministère de l'Environnement, du Climat et de la Biodiversité et le ministère de l'Éducation nationale, de l'Enfance et de la Jeunesse