Interview de Claude Meisch avec le Quotidien

"Ce sera une école européenne agréée, qui entrera dans un réseau qui a fait ses preuves à l'échelle continentale"

Interview: Le Quotidien

Le Quotidien: Est-ce que vous aviez déjà l'idée d'une école européenne plutôt que d'un lycée lorsque vous étiez bourgmestre de Differdange?

Claude Meisch: C'est vrai que lorsque le gouvernement d'alors disait qu'il mettait en place un concept pour Differdange, j'avais des doutes. C'est vrai qu'il imaginait un cycle inférieur avec des filières classique, technique et préparatoire. Mais le lycée, lui, n'aurait été que classique. Je connais bien Differdange et cela ne reflète pas les besoins. En 2014, à l'issue du cycle 4.2, seuls 34 élèves ont pris la filière classique. On ne fait pas un lycée pour une classe et demie d'élèves en septième...

Le Quotidien: Selon vous, l'école internationale convient donc mieux à la demande?

Claude Meisch: Oui, ce sera une école européenne agréée, qui entrera dans un réseau qui a fait ses preuves à l'échelle continentale. La manière d'enseigner, les programmes qui mettent en avant le multilinguisme, mais de manière très différente à ce qui est fait dans les lycées luxembourgeois, sont de très haute qualité. Oui, il va falloir saisir l'opportunité pour réorienter le projet et l'adapter aux besoins réels.

Le Quotidien: Est-ce la raison principale pour laquelle vous avez choisi de devenir ministre de l'Éducation nationale?

Claude Meisch: Non, je ne crois pas! Si c'était le cas, je pourrais partir maintenant... mais mon travail est loin d'être terminé.

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